Mes poèmes
MES POÈMES
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Le vers libre est plus difficile à réussir que le vers classique.
Il y faut un goût très sûr et beaucoup de métier.
Peu y sont passés maître.
Seuls un sens profond de la poésie
et une connaissance parfaite des règles de prosodie
permettent d’y exceller.
Commencer par écrire en vers libre, quelle erreur !
Ce doit être un aboutissement, non un départ !
MAURICE CARÊME
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permettez-moi de vous présenter maintenant un échantillon de mes poèmes
un survol rapide de mes créations
parmi les quelques 1.500 poèmes créés tout au long de la vie
le style va , au fil de l'âge, changer, s'améliorer,
j'ai écrit longtemps en poésie classique rimée
en respectant les règles très strictes de cette poésie
puis ma rencontre avec le poète Andrée Chédid
m'a fait basculer en écriture libérée, cette poésie libre ou la rime a disparue
ou je me suis efforcé de créer des poèmes concis
avec des images fortes souvent
recherchant la tendresse et la beauté
cette beauté disparue dans ce monde de fous.
*******************************************************************
LES POÈMES OFFERT A VOTRE LECTURE SUR CE BLOG
SONT TOUS PROTÉGÉS
soit auprès d'éditeurs, soit enregistrés auprès d'organismes officiels
de protection du copyright
plagiat vivement déconseillé, même partiel
(copies et reproductions même partielles interdites
loi n° 57-298 de mars 1957 sur la propriété littéraire)
ÉDITIONS POÊSIAS et ÉDITIONS ÉDITINTER (C)
merci
**********************************************************************
j'ai beaucoup changé, beaucoup de femmes vous le diront...
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un survol rapide de mes créations
parmi les quelques 1.500 poèmes créés tout au long de la vie
le style va , au fil de l'âge, changer, s'améliorer,
j'ai écrit longtemps en poésie classique rimée
en respectant les règles très strictes de cette poésie
puis ma rencontre avec le poète Andrée Chédid
m'a fait basculer en écriture libérée, cette poésie libre ou la rime a disparue
ou je me suis efforcé de créer des poèmes concis
avec des images fortes souvent
recherchant la tendresse et la beauté
cette beauté disparue dans ce monde de fous.
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SONT TOUS PROTÉGÉS
soit auprès d'éditeurs, soit enregistrés auprès d'organismes officiels
de protection du copyright
plagiat vivement déconseillé, même partiel
(copies et reproductions même partielles interdites
loi n° 57-298 de mars 1957 sur la propriété littéraire)
ÉDITIONS POÊSIAS et ÉDITIONS ÉDITINTER (C)
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AU JARDIN DU LUXEMBOURG
Au jardin du Luxembourg
je reviendrai chercher mes souvenirs
au lieu de mes premières amours
je viendrai me rajeunir.
Je la vois, je les revois
ces biches au cou de porcelaine
fraîches et naïves, oh ! mes premiers émois
votre peau avait odeur de marjolaine.
Assis sur un banc sous les frondaisons
je recherche vos visages et je ferme les yeux
qu'êtes-vous devenues depuis tant de saisons
vous mes écolières aux longs cheveux soyeux.
Oh ! jeunes filles à l'allure gracile
au printemps de mon adolescence
vos regards troublants à l'ombre de vos cils
mettaient mon coeur en effervescence.
Et vous jeunes amoureux d'aujourd'hui
sur votre couple mon regard se pose
saurez-vous vous aimer sans ennui
et apprécier la plus belle des choses.
Je reviendrai au Jardin du Luxembourg
au lieu de mes premières amours !
Au jardin du Luxembourg
je reviendrai chercher mes souvenirs
au lieu de mes premières amours
je viendrai me rajeunir.
Je la vois, je les revois
ces biches au cou de porcelaine
fraîches et naïves, oh ! mes premiers émois
votre peau avait odeur de marjolaine.
Assis sur un banc sous les frondaisons
je recherche vos visages et je ferme les yeux
qu'êtes-vous devenues depuis tant de saisons
vous mes écolières aux longs cheveux soyeux.
Oh ! jeunes filles à l'allure gracile
au printemps de mon adolescence
vos regards troublants à l'ombre de vos cils
mettaient mon coeur en effervescence.
Et vous jeunes amoureux d'aujourd'hui
sur votre couple mon regard se pose
saurez-vous vous aimer sans ennui
et apprécier la plus belle des choses.
Je reviendrai au Jardin du Luxembourg
au lieu de mes premières amours !
POMME
Je voudrais mon amour être une pomme
sentir tes dents, tes lèvres, me mordre
me sentir, me dévorer
sentir ta chaleur, ton haleine
le jeu de tes doigts sur ma peau
et, quand tu m'aurais dévoré avec amour
les yeux extasiés du bonheur consommé
tu garderais mon odeur de pomme
de longs instants
mais ne te trompe pas de pomme
choisis bien, choisis moi
je t'attends impatient sur ma branche
et ma peau frémit à l'avance
en espérant que ta main
Je voudrais mon amour être une pomme
sentir tes dents, tes lèvres, me mordre
me sentir, me dévorer
sentir ta chaleur, ton haleine
le jeu de tes doigts sur ma peau
et, quand tu m'aurais dévoré avec amour
les yeux extasiés du bonheur consommé
tu garderais mon odeur de pomme
de longs instants
mais ne te trompe pas de pomme
choisis bien, choisis moi
je t'attends impatient sur ma branche
et ma peau frémit à l'avance
en espérant que ta main
se referme sur moi
à tout jamais.
à tout jamais.
LINGERIES
Madame, hier, j'aperçus vos dessous
cette lingerie coquine dévoilée tout d'un coup
me mit le feu à l'âme.
Du boire et du sommeil, je perdis le goût
je m'étiole et je me languis de vous
vous reverrais-je objet de ma flamme ?
Et vous, mutine, consciente de votre folie
vous papillonniez, plaidant les flatteries
provoquant la jalousie des autres femmes.
Vous passâtes un instant dans ma vie
tel un oiseau dans un vol hardi
vous m'avez torturé démon infâme.
Mais je ne vous en veut pas
je garderai un souvenir ému de vos appas
c'était hier, aujourd'hui j'ai retrouvé la calme.
Madame, hier, j'aperçus vos dessous
cette lingerie coquine dévoilée tout d'un coup
me mit le feu à l'âme.
Du boire et du sommeil, je perdis le goût
je m'étiole et je me languis de vous
vous reverrais-je objet de ma flamme ?
Et vous, mutine, consciente de votre folie
vous papillonniez, plaidant les flatteries
provoquant la jalousie des autres femmes.
Vous passâtes un instant dans ma vie
tel un oiseau dans un vol hardi
vous m'avez torturé démon infâme.
Mais je ne vous en veut pas
je garderai un souvenir ému de vos appas
c'était hier, aujourd'hui j'ai retrouvé la calme.
ÉCRIRE
Nu dans mon innocence d'homme
je m'égare au hasard de la langue
je vis de la vie des mots
mots confidents de ma solitude.
Je suis la page blanche
espace ouvert à perte de vide
maraudeur du langage
j'inscrit au fil du feu, de la folie
mes mots caravaniers, buissonniers.
Bonheur d'écrire, souffrance d'écrire
j'écris des matins de naufrage
dans la rouille et l'amertume
des mots qui font trembler mes mains.
Cris muets suspendus à l'encre des larmes.
Je suis en survivance
je suis mon souvenir
la raison jusqu'à la déraison
dans des silences perdus au bout de l'écriture.
Avec des mots venus d'ailleurs
nomade du désir, de la tendresse
l'amour est mon passé, ma mémoire.
Le poème que je tisse est un cri
le goût de l'autre, ma passion rebelle
les raisons d'être fou dans la mémoire d'aimer
j'existe aux mots de l'amour
et la parole est femme au terme de mon poème.
Nu dans mon innocence d'homme
je m'égare au hasard de la langue
je vis de la vie des mots
mots confidents de ma solitude.
Je suis la page blanche
espace ouvert à perte de vide
maraudeur du langage
j'inscrit au fil du feu, de la folie
mes mots caravaniers, buissonniers.
Bonheur d'écrire, souffrance d'écrire
j'écris des matins de naufrage
dans la rouille et l'amertume
des mots qui font trembler mes mains.
Cris muets suspendus à l'encre des larmes.
Je suis en survivance
je suis mon souvenir
la raison jusqu'à la déraison
dans des silences perdus au bout de l'écriture.
Avec des mots venus d'ailleurs
nomade du désir, de la tendresse
l'amour est mon passé, ma mémoire.
Le poème que je tisse est un cri
le goût de l'autre, ma passion rebelle
les raisons d'être fou dans la mémoire d'aimer
j'existe aux mots de l'amour
et la parole est femme au terme de mon poème.
FOLIE
Poète ou fou
frères du vertige...
patience de démence
au silence épuisé de mes sens.
Force surgie du néant
dans une lumière sépulcrale.
Mon âme secrète des vents
pour que s'ouvre la nuit.
Des mots imaginaires
inaudibles dans ma tête
s'enfuient dans mon espace
sur mes peurs effarouchées.
La folie de mon être
est ma dernière vie
mes yeux pâles de desespoir
escortent mes jours disparus.
Poète proche de la liberté
je vais enfin rejoindre la nef des fous.
Poète ou fou
frères du vertige...
patience de démence
au silence épuisé de mes sens.
Force surgie du néant
dans une lumière sépulcrale.
Mon âme secrète des vents
pour que s'ouvre la nuit.
Des mots imaginaires
inaudibles dans ma tête
s'enfuient dans mon espace
sur mes peurs effarouchées.
La folie de mon être
est ma dernière vie
mes yeux pâles de desespoir
escortent mes jours disparus.
Poète proche de la liberté
je vais enfin rejoindre la nef des fous.
Ô FEMME
Tu es mon point du jour
toi mon rivage, mon embellie
mon intime transhumance
vers ton être deshabillé de lumière
au feux de ma tendresse
fleur tremblante de mon émoi
j'ai troublé ton regard
au tamis de mes mots lilas
je moissonne des baisers
à ta robe d'aube et de vent
et je vogue de ton cri à ta lèvre
voyageur ébloui de mon rêve habité.
Au long de ces vers que j'ai semés pour toi
dans l'immence silence d'une larme
mon écume court sur ton sable
vers l'infini de tes bras.
Comme des mots envolés sur le temps
je dépose sur ton coeur ce tendre poème
je t'aime, t'espère et te nomme
toi ô Femme !
LE CRI DU SILENCE
Debout sur la crête des vents
vagabond de l'espace et du temps aboli
à l'élan de mes rêves écorchés
mon poème d'amour, de tendresse
de chair et de sang
à jailli de l'ombre et a crié vers toi.
Oh ! vent porte lui mon message
qu'elle accueille les oiseaux
échappés de mes lèvres
à la paume des jours.
TRANSHUMANCE
Pétales d'aube
dans le sang du matin
l'espace sans marge
a rompu ses amarres
dans la mouvance de l'ombre.
Aux horizons d'errance
à l'extrême du souvenir
j'ai volé l'éphémère
aux lilas du temps.
Habité de mélancolie
je goûte des mots enfuis
et murmure aux fissures de la nuit
des écharpes de parole
au sablier des vents.
Pétales d'aube
dans le sang du matin
l'espace sans marge
a rompu ses amarres
dans la mouvance de l'ombre.
Aux horizons d'errance
à l'extrême du souvenir
j'ai volé l'éphémère
aux lilas du temps.
Habité de mélancolie
je goûte des mots enfuis
et murmure aux fissures de la nuit
des écharpes de parole
au sablier des vents.
JE ME SUIS TU...
Je me suis tu
dans la douleur du partir
ton absence a hurlé en moi
et mon coeur s'est brisé
au mur de ton silence.
Le temps dérobe nos lèvres
du jour aux mille échardes
jusqu'à l'usure du rêve
et l'insomnie m'a ouvert la porte
du chagrin de ta perte
aux silences de l'ultime naufrage.
Je me suis tu comme une main qui se referme
et je resterai
ce cri d'amour
que je suis en toi.
ÉQUINOXE
Ivre de lumières nues
dans l'élan de l'oiseau/aube
tes yeux d'eau pâle s'envolent
en la paume du rêve.
Monte l'écume
en des moussons de larmes
ô toi mon océane !
RÉMANESCENCE
Il ne m'est femme que d'ivresse
ce corps de blessure vivante.
A ce coeur qui m'espace
au soleil de ton être
ta peau cette clarté déferlante
exhale ta nudité
et je m'infinise
à l'ère de tes yeux
vers l'aube levée de ton visage.
VENISE, tu es pour moi une femme
et je te désire malgré ton âge
mais c'est toi qui me possède
jusqu'à la nuit des temps.
VENISE
Au ciel constellé de la beauté
tu peins des mots d'amour
pour allumer sur la mer ta fragilité
scintille le canal à la racine du jour.
VENISE, je pose mes mains sur ton corps
à mes sens d'amoureux ébloui
la lagune s'offre sous les reflets d'or
VENISE la belle, mon insomnie
Place San Marco, les pigeons te frôlent
le campanile caresse le firmament
une étreinte d'infini baise ton épaule
les flots viennent à tes pieds mourir galamment.
VENISE, sous tes ponts aux courbes de femmes
les gondolent flirtent dans la lumière dorée
j'irai me perdre à l'infini de l'âme
dans ces ruelles où je t'ai tant désirée. SOLITUDE
Toi solitude
tourmente de mes nuits
aux grèves de l'invisible
l'absence m'est écharde
à la chute des paupières.
Dans l'obscurité du songe
je pense aux caresses absentes
froissées des lèvres de l'aube.
Toi solitude
tu m'accompagnes
des sentiers de l'insomnie
au dernier halo des réverbères
dans les matins gris
de ma dernière bohème.
Je me suis tu
dans la douleur du partir
ton absence a hurlé en moi
et mon coeur s'est brisé
au mur de ton silence.
Le temps dérobe nos lèvres
du jour aux mille échardes
jusqu'à l'usure du rêve
et l'insomnie m'a ouvert la porte
du chagrin de ta perte
aux silences de l'ultime naufrage.
Je me suis tu comme une main qui se referme
et je resterai
ce cri d'amour
que je suis en toi.
Ivre de lumières nues
dans l'élan de l'oiseau/aube
tes yeux d'eau pâle s'envolent
en la paume du rêve.
Monte l'écume
en des moussons de larmes
ô toi mon océane !
RÉMANESCENCE
Il ne m'est femme que d'ivresse
ce corps de blessure vivante.
A ce coeur qui m'espace
au soleil de ton être
ta peau cette clarté déferlante
exhale ta nudité
et je m'infinise
à l'ère de tes yeux
vers l'aube levée de ton visage.
VENISE, tu es pour moi une femme
et je te désire malgré ton âge
mais c'est toi qui me possède
jusqu'à la nuit des temps.
VENISE
Au ciel constellé de la beauté
tu peins des mots d'amour
pour allumer sur la mer ta fragilité
scintille le canal à la racine du jour.
VENISE, je pose mes mains sur ton corps
à mes sens d'amoureux ébloui
la lagune s'offre sous les reflets d'or
VENISE la belle, mon insomnie
Place San Marco, les pigeons te frôlent
le campanile caresse le firmament
une étreinte d'infini baise ton épaule
les flots viennent à tes pieds mourir galamment.
VENISE, sous tes ponts aux courbes de femmes
les gondolent flirtent dans la lumière dorée
j'irai me perdre à l'infini de l'âme
dans ces ruelles où je t'ai tant désirée.
Toi solitude
tourmente de mes nuits
aux grèves de l'invisible
l'absence m'est écharde
à la chute des paupières.
Dans l'obscurité du songe
je pense aux caresses absentes
froissées des lèvres de l'aube.
Toi solitude
tu m'accompagnes
des sentiers de l'insomnie
au dernier halo des réverbères
dans les matins gris
de ma dernière bohème.
DÉRAISON
Poète nomade
Poète halluciné
dans cette douleur d'exister
j'irai hurler à la nue
mon désir, ma révolte
avec l'énergie de mon desespoir
Poète de l'instinct
de la déchiture
du cri
de la passion
La poésie est mon errance
en des mots incandescents
essaims de poèmes en offrande
de tous ces lambeaux de moi-même
Mes vers viennent de l'ailleurs
du monde des poètes et des fous.
autres poèmes à venir, patience, merci